Ravitailleurs US: ça flambe mais c’est pas grave !

à croire que se fier à un budget donné par un industriel américain pour lui confier des dollars, c’est un peu comme demander à sa femme combien elle va dépenser pour les soldes. ça commence par un “Ne t’inquiètes pas mon chéri, pas plus que ce qu’on gagne.” et ça fini par un découvert monstrueux qu’on mettra 6 mois à recouvrer, juste à temps pour les prochaines soldes >_< . (humour maccho, je suis d’accord!)

Plus sérieusement, on se souvient tous des 3 appels d’offres successif visant à équiper l’US air force de nouveaux ravitailleurs. Le premier, gagné par Boeing a été annulé car entaché de beaucoup trop d’irrégularités
, et de magouilles politiques qui se sont finies au tribunal. Le second, gagné par EADS, mais qui n’a pas plu au protectionnisme américain a été aussi annulé. Enfin, le dernier appel d’offre a été gagné par Boeing, car son avion était moins gros, et ce sont les considérations de prix qui l’ont emportées ! On se souvient aussi des délais imposés particulièrement courts pour un avion qui chez Boeing n’existait pas encore, et qui dit développement chez les américain, ne veux pas forcément dire coûts maîtrisés.

Le plus frappant dans l’histoire, c’est que généralement on a droit à des titre du genre “dépassement de coût; la court des comptes épingle.” ça tapes sur la table, ça invective, ça donne des sanctions, ça montre du doigts!
Ben là non. Bizarrement, le ton donné c’est “la court des compte a émis un rapport” et c’est repris en coeur par l’US air force qui réplique “oui mais le risque de la hausse est modérée”.
Il faut le savoir amis étrangers des USA: Quand vous répondez à un appel d’offres, proposez un prix inférieur de 50% à votre coût réel de production. Ne vous inquiétez pas, ils paieront le prix fort sans (presque) rien vous demander.