futurs Ex mirages 2000-9 des émirats: des rumeurs dans la rumeur

Depuis plusieurs années maintenant, Dassault Aviation et le gouvernement français sont engagé dans une histoire à rebondissements multiples concernant la vente plus qu’éventuelle du Rafale aux Emirats Arabes Unis. Une des conditions de cette vente est que la France trouve un acheteur pour la soixantaine de mirage 2000-9 émiriens.

plusieurs prospects ont été avancés par diverses rumeurs, certains plus ou moins sérieux. Parmi ceux-ci l’Irak, la Libye d’après guerre, et les Philippines.

Ces avions de combats sont très capables; la version -9 étant la version la plus récente du mirage 2000, certains de ses éléments étant tirés du programme Rafale, faisant de ce chasseur léger un avion multirôles avancé. Alors que certains se sont avancés à donner un prix unitaire pour ces appareils (aux alentours de 20 millions de dollars soit environ la moitié du prix d’un F16 block 52 neuf) , il faut rappeler que la flotte des mirages émiratis n’est pas homogène. En effet, alors que l’armée de l’air des émirats à reçu un premier lot d’une trentaine de mirages 2000EAD/RAD dans les années 80, elle a décidé d’acheter la dernière version de l’avion (-9) afin de porter sa flotte de mirage à une soixantaine d’exemplaires, ainsi que de moderniser les premiers avions achetés. Toutes les cellules n’ont donc pas le même age, et leur potentiel n’étant pas identique, leur prix non plus.

Concernant donc les rumeurs de ces mirage 2000 émiriens,
l’Irak parait un choix peu probable. Après l’invasion/libération du pays par les états unis, il parait peu probable que l’Irak s’équipe en matériel de pointe non américain, même si la France était auparavant un fournisseur privilégié. Pourtant le pays, même si il est à reconstruire en aurait les moyens notamment grâce à ses réserves de matière fossile.
Concernant la Libye, le pays est toujours fragile politiquement et en proie à plusieurs mouvements de scission. envisager un achat d’avions de combats aussi moderne dans un tel contexte parait peu probable.
Les Philippines restent à ce jour le prospect le moins in-envisageable. Surtout maintenant que des officiels aient annoncés que l’avion ne sera pas américain.

 Le pays ne dispose que des restes d’une aviation de combat en ruine et tout est à refaire. Il est par contre peu probable que l’armée de l’air des Philippines ai les moyens d’aligner soixante avions. Elle pourrait en acheter une partie, ou le lot en mettant certains avions sous cocon pour pouvoir garder un moins grand nombre d’avion opérationnels plus longtemps, ou encore s’en servir comme stock de pièces de rechange. Les supputations sont nombreuses, mais une chose est importante. Avec l’avion va toute la logistique et la formation des équipages et équipes de maintenance. Contrats juteux en perspective, même si la vente de l’avion en lui même ne soit pas très rentable. Et à ce titre, la France s’est faite récemment une très bonne publicité en formant depuis zéro une sous-marinade complète en Malaisie.