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Thibault PROUX

Thibault PROUX

Ingénieur aéronautique et passionné de dirigeables.

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8 Comments

  1. c-seven

    -1
    Si un tel esprit bureaucratique infantilisant était à l’œuvre à l’époque des pionniers de l’aviation, celle-ci n’aurait jamais vu le jour – ou en tout cas pas en France qui était en pointe alors avec plus d’avions volant en France alors que dans tout le reste du monde réunis.
    c-seven

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    1. Olivier

      Il ne vous aura pas échappé que l’on est plus au début du XXe siècle ? et que le ciel est encombré aujourd’hui de dizaines de milliers d’engins volant au même moment ? Voilà pourquoi une règlementation stricte est nécessaire.

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  2. Flavien

    M. Proux,
    J’ai moi-même fait quelques commentaires dans le sens de votre publication. Pour la plupart effacés… Il est regrettable qu’au delà de la simple question de la sécurité de l’usage telles machines, cette affaire ouvre le champ aux habituels commentaires sur les fonctionnaires tatillons, les réglementations castratrices et les soupçons de complots dont les commentateurs bien informés ne tarissent pas en ces occasions. Que dire du travail des journalistes, qui ironisent sur le traitement qu’on leur fait alors qu’ils démontrent une fois de plus leur manque de travail au profit du sensationnel/émotionnel (le petit inventeur brimé par l’ogre institutionnel). Peut-être est-il bon de rapeller qu’aux états-unis ou ailleurs, les mêmes commentateurs on tort de croire que la liberté rime avec inconscience. Dans ces pays, Monsieur Zapata aurait d’abord été mis en prison, inculpé et remis en liberté sous (forte) caution. En Russie il serait toujours en prison mais avec deux dents en moins, en Chine ou à Singapour il n’aurait même pas osé !

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    1. julien

      Détrompez-vous sur la russie ou la chine. Là-bas Franck Zapata aurait eu nettement moins de soucis.

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      1. wagdoox

        Les drones sont interdit de vol à Moscou …
        Mais c’est pas différent au US ou ailleurs, il y a des règles il faut les respecter. On est plus au début du siècle dernier ou le ciel était presque vide.

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    2. arno Nymes34

      Étrangement, la réalité est l’exact contraire de vos assertions !
      Tout d’abord Frank Zapatta a fait de multiple tentatives pour immatriculer son prototype, ou trouver un moyen de le tester en toute légalité.
      Hélas, pour l’administration, vu qu’il n’entre dans aucune catégorie, (ce qui est tout de même le principe avec une invention…), le Flyboard est donc totalement interdit, point barre ! (Alors pour les assurances)…
      Et même en tentant de passer par divers ministères, économie, défense, intérieur, et même plusieurs institutions ou associations aidant les jeunes entrepreneurs, la réponse fut invariablement la même :
      Non, sous peine d’amende, voire de prison !

      Par contre, avant même que Frank Zapatta n’ait eu l’idée de proposer son invention aux USA, ce sont plusieurs entreprises US et même l’Air Force qui l’ont contacté dés les toutes premières images sur Youtube !
      En lui offrant non pas des amendes ou de la prison, (comme vous l’imaginiez et comme ce fut hélas le cas chez nous…), mais plusieurs voyages pour présenter son Flyboard (et même voler aux cotés des Blue Angels !), ainsi que des propositions à 7 chiffres pour le développer et le prouire aux états-unis !
      Autant dire que les autorisations de vol pour les démonstrations ou les vols d’essai ont été obtenues dans la journée…

      Il serait sympa que les uns et les autres avant d’avancer n’importe quoi, (et surtout leurs aprioris…), prennent la peine d’envoyer un petit message à l’intéressé, (qui s’efforce d’y répondre) ou au moins de s’informer de l’épopée kafkaienne que fut la mise au point du Flyboard,et des efforts sans cesse répétés par Frank Zapatta pour rester en France !
      Frank Zapatta a amplement communiqué sur son projet dés le début et sur les problèmes administratifs surréalistes qu’il a rencontré, même si les grands médias ne s’intéressent à cette histoire qu’aujourd’hui…

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  3. Cpt N-Flyers

    Pour les PFFT & Co.,

    Cet aéronef peux tout à fait faire l’objet d’une immatriculation au niveau national Franco-Français pour des vols à fins de recherche ou d’expérience, tel que très spécifiquement mentionné en annexe II de la régulation de base EC No 216/2008. (également publiée en Français pour vous en faciliter la lecture)

    En France, l’immatriculation d’un prototype n’est en rien compliquée et même très certainement le processus le plus simple parmi tous les pays membres de l’EASA.

    Il est bien évident qu’il vient à l’esprit de tous de piloter un aéronef sans licence.
    Pour un Flyboard Air, la classe et/ou le type nécessitera peut-être une définition spécifique, mais la partie théorique, dont la régulation en autre, est tout fait adaptée et applicable.
    Le respect des hauteurs de survol des zones peuplées et des rassemblements de personnes y est la aussi très clairement défini, et s’applique très certainement aussi aux Géo TrouveTout.
    En France les espaces aériens libres de toutes zones réglementées nécessitant une autorisation d’entrée préalable et horsTMZ sont innombrables et l’étude des règles de l’air permet de les identifier.

    Le développement du FlyBoard Air n’a pas été réalisé d’un jour à l’autre, il n’y a donc aucune raison logique pour dire que son pilote n’a pas eu durant ce laps de temps la possiblité de passer les examens à l’obtention d’un titre aéronautique.

    Une fois les conditions d’immatriculation et de licence réunies, l’aéronef aurait pu être assuré, au minima en RC !

    Lors d’un reportage télévisé réalisé lors d’un vol d’essai ou de démonstration en Floride (USA), ce Monsieur a sans aucun complexe déclaré aux journalistes, qu’il était dans l’attente d’une autorisation de la FAA (équivalent aux USA de la Direction Générale de l’Aviation Civile Française) et que si cette autorisation ne serait pas délivrée en temps et en heure pour son vol prévu le lendemain, que le vol sera réalisé avec ou sans autorisation.

    Il est force que constater que de lancer la pierre aux fonctionnaires et de se faire passer pour un martyre est une solution de facilité et suscite bien plus d’engouement que le respect des règles, dont la rédaction est très largement ouverte au grand public pour que chacun puisse y faire valoir des droits.

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  4. arno Nymes34

    Bla, bla, bla, règlementation, attention les “gens” vont forcément faire n’importe quoi, c’est dangereux, etc, etc…
    Je pourrais comprendre à la limite ce genre de discours absurdes si cet engin était vendu au supermarché du coin, mais Franky Zavatta ne demandait que la possibilité de finir de mettre au point son invention, en restant si possible en France !
    Il n’était pour l’instant aucunement question de commercialiser quoi que ce soit ! F.Zapatta l’a suffisamment répété en long, en large et en travers qu’il faut être sacrément de mauvaise foi pour sortir de tels “arguments”…

    Mais que l’auteur ne s’inquiète pas, il est sauvé, aucun flyboard ne lui tombera sur la tête et aucun “terroriste” ne s’en servira pour attaquer une centrale nucléaire Française !
    Devant l’impossibilité de développer son invention et de la produire sur le sol national, (malgré son souhait maintes fois répété et ses inlassables démarches devant des autorités qui se demandent encore pourquoi l’économie rame…), il a finalement accepté l’invitation des américains pour s’installer, mener autant de tests que nécessaire et faire fabriquer son engin sur le sol américain, enrichissant l’état américain par ses taxes et faisant travailler des américains !
    Et quand les militaires Français supplieront pour avoir quelques une de ces merveilles “sur étagère”, ils attendront que le gouvernement américain décide si la France a été assez “sage” et “obéissante “pour qu’on lui en vende une poignée à prix d’or !

    C’est terrible d’avoir déçu et dégoutté de son pays, quelqu’un qui pourtant a tant insisté et s’est tant démené pour que son invention soit fabriquée en France et profite à la France ! Une véritable honte !
    Mais bon, same business, as usual…

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