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Yannick SMALDORE

Yannick SMALDORE

Rédacteur et analyste spécialisé sur les questions de défense. Modérateur sur le site air-defense.net. Consultant et chercheur en relations internationales, stratégie et défense.

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6 Comments

  1. Anonyme

    Super intéressant et documenté!

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  2. ALex D

    Pour les FS une version GunShip serait bien plus efficace pour du soutien et de la couverture tout en étant moins couteuse (350 000 euros la bombe)

    Dans un article de defense News on parler de version gunship , radar,…

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  3. Yannick SMALDORE

    Yannick SMALDORE

    @Alex:
    Plus efficace et moins couteuse, rien n'est moins sûr.
    Je le développe plus longuement dans la seconde partie de l'article, qui sera publiée ce soir. Mais il faut bien voir qu'un Hercules armé viendrait en complément de moyens déjà existants (chasseurs et hélicoptères de combat), qu'il faut prendre en compte la polyvalence du vecteur, la dotation en armement (les AASM sont déjà en stock dans l'Armée de l'Air), la réactivité du système et surtout, de plus en plus, la sécurité de l'avion tireur.
    On en discute dès ce soir dans les commentaires de la Seconde Partie si cela te tente 😉

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  4. ALex D

    L'avantage de la version gunship permet d'avoir un appareil qui tourne au-dessus de la zone "d'action" pendant un certain temps non negligable et d'avoir un feu précis, puissant ,permanent sans "trop" de dommage collatéral Alors que les bombes de 250 kg neccesite plus de temps pour être mise en oeuvre avec des temps morts, l'avion doit être à une certaine altitude dans un certain angle et une bombe de 250 kg ne fait pas dans la dentelle pas vraiment adaptée à l'action des forces spéciales je pense… Encore il y aurait des Tigre disponible en nombre mais ce n'est pas le cas Je pense que ce système est viable pour les forces conventionelle comme sur les Atlantique 2 Quand je dis moins chère s'est à moyen terme car il est sur que la transformation en gunship est bien plus onéreuse mais pas les munitions J'attend avec impatience la suite 🙂

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  5. Yannick SMALDORE

    Yannick SMALDORE

    C'est leur avantage, et leur inconvénient en réalité.
    Il peuvent tourner autour de la zone, mais ils DOIVENT surtout le faire. Quand il s'agit d'apporter un support ponctuel et persistant c'est une très bonne chose. C'est ce qui a fait encore une fois le grand succès de la formule an Afghanistan au début de la guerre, quand il s'agissait de déloger des positions insurgées retranchées et bien défendues contre des fantassins. Le Gunship agit comme un support d'artillerie déplaçable rapidement, mais persistant sur zone.

    Sauf que ce concept d'emploi tactique, qui reste tout à fait valable dans certains cas, ne l'est pas du tout dans d'autres. C'est pour cette raison que je parle du RETEX de Serval.
    Ce que le Mali nous a appris (ainsi que la Libye et d'autres OPEX en Afrique) c'est que les forces françaises (et les forces spéciales en particulier) se sont retrouvé face à une guerre de mouvement plus que de retranchement. Dans ce cadre là, le fait d'orbiter autour d'une cible unique est plus un inconvénient qu'un avantage.

    Ce n'est pas pour rien que les officiels de l'état-major ont demandé à AA/ROK de bosser sur un Gerfaut équipé d'AASM plutôt que de GBU-49.
    Un C-130 qui fait une large orbite avec des AASM capable de frapper instantanément (+ le temps de vol) à une cinquantaine de kilomètres à la ronde permettra non seulement de faire de l'ISR au dessus d'une zone bien précise mais aussi d'apporter un support à TOUTES les troupes alentours dans un rayon assez vaste.
    Pour arrêter des convois de pick-up, détruire un bâtiment à l'autre bout de la ville et déloger une position insurgée en moins de 10min, il n'y a pas mieux.

    On est d'accord pour dire que les bombes de 250kg présentent des inconvénients, les forces elles-même le souligne. C'est aussi pour ça qu'on propose des charges en béton sans explosif pour réduire les dommages collatéraux.
    Mais au final, il faut bien voir que dans la réalité opérationnelle de Libye et du Mali, la plupart des objectifs de l'Armée de l'Air ont été traité à la bombe Mk82, qu'elle fusse lisse, GBU ou AASM.
    Les Tigre et leurs 30mm et roquettes ont apporté un appui-feu indéniable, mais qui seraient, en l'état, difficilement transposable à un C-130.

    Comme on le voit dans la seconde partie de l'article, le débat est tenace, et les deux "camps" ont de bons arguments.
    Le fait est que les deux postures tactiques entrainent des avantages et des inconvénients.
    -Vaut-il mieux une canonnière équipée de canons type 30mm pour du support plus précis mais ponctuel qui devra être complétée par des chasseurs pour des interventions lourdes où sur une plus grande superficie ?
    -Ou vaut-il mieux un Hercules-bombardier capable de couvrir une plus grande zone en volant à distance de sécurité (plus compatible ISR) mais nécessitant un support d'hélicoptères de combat (ou d'UCAV-MALE si on armait les Reaper) pour des frappes de précision nécessitant de réduire les dommages collatéraux ?

    Dans les deux cas, il faudra que la solution soit intégrée aux moyens existants.
    On ne peut pas armer les Hercules en se disant qu'ils remplaceront les chasseurs ou les HDC. Ils seront complémentaires, c'est une nécessité.
    Reste à voir pour quelle solution on optera.

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  6. Anonyme

    Il manque un intervenant dans le processus de la réno OACI des C130 FAF : L' AIA CF.
    En effet, SBT fournit les kits et l'AIA CF les installe.

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