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Bruno ETCHENIC

Bruno ETCHENIC

Informaticien de profession, créateur du blog portail-aviation en 2012. Ancien rédacteur des actualités du magasine Air Fan

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6 Comments

  1. Haikai

    Si, à première vue, cette coopération binationale peut sembler prometteur, il faut tout de même rappeler l'extrême difficulté, pour la France et la Grande-Bretagne, de mener une telle entreprise (à l'exception du "Concorde" qui fut une réussite industrielle mais sans lendemain).

    Les raisons de ces difficultés me semblent plus des rivalités industrielles que culturelles. Ainsi, le choix de ne pas choisir de chef de file industriel unique (entre BAE et DASSAULT) pourrait poser de sérieux problèmes à la fin de l'étude de faisabilité en 2016. Il ne serait donc pas étonnant d'aboutir au même résultat qu'avec le programme ACE (qui donna naissance au Rafale et au Typhoon).

    En outre, il convient de rappeler aussi que la France, avec le Rafale et nEUROn, dispose d'une sérieuse avance sur la Grande-Bretagne. Aussi, il me semble que cette dernière devra consentir plus d'effort pour rattraper son retard technologique sur la France. A défaut de quoi, un programme en commun à 50/50 devrait être compromis (sauf à ce poursuivre à nos dépens).

    Mais le chemin est encore long…

    Haikai.

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    1. Sébastien Pugelle

      Le Taranis de BAE n'est pas au même niveau technologique que le nEUROn ?

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  2. James

    @Sébastion,
    Le Taranis n'a pas été prévu pour larguer une charge.
    Et puis au niveau contrôle, le nEUROn est assez autonome, il ne reçoit que des macros ordres, et en cas de défaillance de liaison, l'avion éxécute des ordres prédéfinis. Est-ce que le Taranis en est capable? À vérifier.

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    1. James

      J'ajouterai que le programme nEUROn est une coopération, contrairement à BAe qui a développé le Taranis tout seul, situation inverse de celle du Rafale/Typhoon, mais cette fois-ci, la coopération a été bien construite, avec un maître d’œuvre unique et une distribution des rôles suivant les compétences, ce qui explique sa réussite en temps et sans dépassement de budget.

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  3. Anonyme

    Une phase de faisabilité a pour objectif d évaluer un certain nombre de concepts, solution technologiques développés par les partenaires, ou plutôt compétiteurs : 2 avioneurs, 2 systemiers, 2 motoristes. Le maître d'oeuvre du futur programme sera sélectionné plus sur sa capacité à fédérer les grands acteurs industriels en Europe autour d' un projet qui sera soutenu par les futurs clients qui supporterons les couts de développement, c'est à dire les états, que sur une prétendue avance technologique. Avec son expérience européenne à grande échelle (airbus, eurofighter) on voie mal bae systems accepter de jouer les bons seconds. L expérience européenne de Dassault, bien que couronnée de succès, apparait bien maigre. Qu'on ne s' y trompe pas. Pour ne pas voir son industrie de l' armement disparaitre les états n' ont pas d autre choix que de s' unir. Apres Neuron et Taranis, il y forcément un démonstrateur opérationnel et forcément européen. Reste que les USA n'ont aucun intérêt a laisser un nouvel acteur européen émerger et contester leur future hégémonie dans les UCAV. Qu'elle sera leur stratégie : tuer le projet dans l'oeuf et laisser les européens dans leurs égarements en forçant les anglais à privilégier leur grand cousin (bae est une société autant anglaise qu'américaine) ; ou bien, plus pervers, s' assurer que leur allié sera à la tête d' un programme qui finira par épuiser financièrement les états européen et creusera la tombe de son industrie. A moins que nos dirigeants ne soient d' une grande naïveté, il serait suicidaire de renoncer au leadership du futur programme. Autre issue : le concept d'Ucav ne répond pas aux besoins des états ou n' est plus prioritaire. Seul le volet démonstrateur de technologies est retenu afin d' alimenter les futurs programmes nationaux (comme Neuron le fait actuellement).

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