About the author

Yves PAGOT

Yves PAGOT

Ancien de l'armée de l'Air, il est Maître de conférence à Paris Tech. Il utilise toute sa rigueur scientifique pour écrire dans le domaine de l'aviation militaire.

Related Articles

27 Comments

  1. tori

    J’ai une opinion mi-figue mi-raisin sur la construction narrative mais sur le fond il y a bien quelques précisions / détails qui sont les bienvenues alors merci.

    Reply
    1. Yves PAGOT

      Yves PAGOT

      Bonjour Tori. Je ne suis pas tout a fait satisfait moi même, mais si j’avais connu la difficulté d’écriture de cet article je ne me serais pas lancé. Les rapport s’accumulent trop vite sur le programme F-35, il était aussi difficile de stabiliser l’article qu’un Service Release du software… Néanmoins je pense que le fond est juste.

      Reply
      1. Laurent Simon

        Etant donnés la complexité du sujet et le très grand nombre de dysfonctionnements, à la fois des 3 avions obtenus et de la gestion de projet, je tends à penser que la rédaction d’un article traitant de tous les thèmes abordés demanderait beaucoup de temps.
        Il me semble qu’il faudrait se servir intensément du mode Plan de Word, pour bien structurer les idées AVANT de passer à la rédaction de tous les items choisis.

        Cela aurait probablement débouché sur un article plus long (avec les thèmes traités), en 2 morceaux (et peut être plus), ou bien d’un article plus court, en laissant de côté de nombreux points.Pour avoir moi-même écrit un article sur ce sujet, il y a 4 ans (https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/l-un-des-peres-du-f-16-attaque-en-154361), je peux témoigner de la difficulté de l’exercice !

        Reply
  2. D. BRESSON

    “Quand on a demandé au responsable des explications, il a répondu qu’il aimait bien le commercial de LM et que celui aurait perdu sa place à moins de 80%, on croit rêver!” : “et que celui” ? Et en français ???
    “devait d’une par entièrement remplacé” : “d’une part” et “devait … remplacer”…
    “de positionner el casque”…
    “qui joue la surie”…
    Aïe…

    Reply
    1. Yves PAGOT

      Yves PAGOT

      Bonjour.

      Je vous en prie, corrigez. Le nez sur l’écran on rate souvent des erreurs. Merci pour ces remarques, ca devrait être meux à présent

      Reply
  3. F. Joureau

    Excellent article . Je pense à tous ces pays partenaires qui ont déjà payé des tickets d’entrée conséquents au programme depuis de nombreuses années et pour lesquels la facture va être salée

    Reply
  4. van Ackere

    Aah, mais cela faisait longtemps que vous n’aviez plus tapé sur le F35 … on se demandait !! Bateme du feu en Israel … et non, il n’est pas tombe en panne au dessus de la Syrie ! Je l’ai vu en vol a Duxford en juillet, et non, la non plus, il n’est pas tombe ! Tiens, un petit article sur le Sukhoi de 6e generation, ca vous tenterait ? La au moins, pas de doute, il est cuit. A moins que critiquer les russes ne soit pas correct …

    Reply
    1. Yves PAGOT

      Yves PAGOT

      L’article n’est pas à charge contre l’avion en lui même, mais contre le modèle industriel. Si j’avais voulu écrire un article à charge je me serais contenté de traduire un document officiel US ou UK. A propos d’Israël, baptême du feu, dans le ciel israelien??? D’ailleurs ils en sont tellement contents qu’ils rachètent du F-15… Tout simplement probablement parce que le F-35 leur est plus utile en tant que multiplicateur de forces (ce qu’il fait très bien), voire éclaireur qu’en tant qu’avion multiroles. Je connais mal les avions russes ou chinois, oilà la raison de mon relatif silence à ce propos. Je vous invite çà consulter les blogs “Red samovar” et “East Pendulum“, tous ceux remarquablement documentés et tenus.

      Reply
  5. Fabien

    Bonjour Mr Pagot.
    C’est toujours un plaisir de vous lire, surtout sur un article avec un fond aussi important: la place du F35, ces déboires, et le manque que son entrée en service massive ne manquera pas de créer si… Les F 16 qu’il doit remplacer sont retirés du service avant que le F35 ne soit VRAIMENT en capacité opérationnelle.
    Il y a cependant une audace que je me permets: le titre de votre article prends un tour franchement anti-F35, alors que le problème voulant que plusieurs partenaires mettent au pot commun pour créer un monstre tenant de la carpe et du blaireau est un fait courant en aéronautique moderne (et encore, cette gestion calamiteuse assassinat adis le Arrow Canadien), et cette manie de vouloir lancer des préséries avant un prototypage sérieusement testé affecte d’autres programmes… Moins ambitieux mais plus proches de nous: A 400M et Tigre en tête.
    Et systématiquement, les retards engendrés par les carences initiales exigent plus d’ingénieurs, qui créent évidemment des surcoûts.
    De plus, les mécanismes financiers du programme F35 et leur évolution gagneraient en clarté avec quelques exemples: pensez aux passionnés que nous sommes et rendez-nous cette douloureuse lecture comptable compréhensible. D’avance merci.

    Reply
    1. Yves PAGOT

      Yves PAGOT

      vous pensez aux deux types de contrat, cost incentive et cost plus fees?

      Reply
      1. Fabien

        Oui. L’évolution de la contractualisation du F35 est au cœur de votre article… Alors je crois que détailler ce point serait une plus-value supplémentaire.
        Le plus gros programme militaire de tous les temps mérite bien cet à côté… D’avance merci.
        Un lecteur assidu.

        Reply
  6. Dany40

    Merci pour cet article très dense … je le trouve assez équilibré … le fait de focaliser sur la gestion du programme (qui a été catastrophique) peut donner l’impression d’un article à charge mais je ne trouve pas que ce soit le cas.

    Il aurait été peut étre bien de préciser qu’en dehors du standard de communication, le F-35 s’impose aussi en référence en terme de capacités opérationnelles… la priorité donnée à la furtivité et à la connectivité lui fait ouvrir la voie , mais la concurrence arrive sur ce terrain dans Les années qui vienne précisons le.

    Concernant le programme lui même … je suis de ceux qui voient de la malhonnêteté au delà de l’idee d’une « simple » incompétence de gestion.

    Lorsque la RAND effectue son rapport sur le principe de futur Strike Fighter, la compétition pour obtenir le programme JSF n’est pas clause.., hors ce rapport de ce tout nouveau Think Tank est co signé par des personnels du service acquisition de l’USAF et des ingénieurs de Lockheed Martin. Donc le principal client donneur d’ordre et le fournisseur du futur F-35. Ce rapport décrivant des compromis capacitaire en terme de vitesse air, agilité , furtivité et rayon d’action presque strictement identique aux Caracs finales du F-35 aujourd’hui … le hasard semble un peu gros.

    Pour moi il n’y a pas grande surprise dans les capacités de vol du F-35, elles étaient prévues ainsi depuis 1999 et écrites noir sur blanc … mais bien sûr pas dans les prospectus promotionnels de LM.
    Le vrai problème c’est que le F-35 a perdu sa caractéristique « Low Cost » que les études avaient prévu à l’époque…
    J’y vois le résultat de relations délictueuses entre l’USAF et LM, celles mêmes que Bogdan a trouvé à son arrivée , mais aussi des changements d’ambition lourd de conséquences en cours de route. Car dans l’étude d’origine il n’est pas question de cette ultra connectivité qui est la cause du développement de la liaison de donnée MADL (grande réussite ) et du logiciel central massif du F-35 (pas un succès du tout).

    Chacun se fera son opinion … mais cette affaire est extrêmement louche et tout semble montrer que LM a eu les coudées franches dès le départ avec la complicité plausible des responsables de l’USAF.

    Technologisme et ambitions démesurées (surtout pour un avion Low-cost !!) oui bien sur … mais mensonges , sous estimations volontaires des délais et coûts et compromissions coupables certainement aussi … tout ça aux frais des gigantesques moyens financiers du Pentagone certes , mais lourd de sens sur les rapports encore actuels entre industrie de défense et militaires aux USA

    Reply
    1. Yves PAGOT

      Yves PAGOT

      Merci Danny. Si vous avez la référence du rapport de Rand cela m’intéresse. Je rajouterais dans les raisons de la mal-tenue du programme certains doux rêves. Comme l’affichage sur la visière du” paysage” qui a pu se faire via une technologie qu n’était même pas TRL2 lors de la définition des caractéristiques… De manière intéressante, on voit que le programme SCAF est à l’opposé de cette philosophie (avion omnirôle)… Mais c’est un autre sujet.

      Reply
    2. Laurent Simon

      Le think tank Rand corporation est très ancien, et il produit régulièrement d’excellents travaux.

      C’est lui qui a été à l’origine d’un rapport sur Dassault et ses Mirage, que je cite dans mon article (“l’excellent rapport du think tank étatsunien Rand Corporation pour le compte de l’US Air Force, publié en 1973” http://www.rand.org/pubs/reports/2006/R1148.pdf ) et qui avait incité les Etats Unis à faire un avion plus ‘maîtrisé” qu’habituellement, à savoir le F 16 justement… que le F 35 est supposé remplacer, mais sans respecter les exigences de ‘technologies maîtrisées’ !!!

      Reply
    3. tori

      ” le F-35 s’impose aussi en référence en terme de capacités opérationnelles… ” Vous le dites à chaque fois au 4 coins du web, ça ne veut rien dire, c’est de la langue de bois. Malgré le développement qui suit ça reste abscons.

      D’abord il a opérationnellement tous à prouver donc mettez votre phrase au futur. Ensuite je suis pas convaincue qu’il change la donne, c’est peut être pas ce que vous sous-entendez, j’interprète et d’ailleurs je me rend compte que l’on diverge de l’article.
      Il ne renverse pas le rapport de force OTAN vs les autres , il n’apporte pas non plus la capacité matérielle d’attaquer impunément à moins que je surestime le F22 .
      Il modifie le rapport de force entre pays membres de l’OTAN , la belle affaire je développe pas c’est dérisoire.
      Il y a bien quelques scénarios (iran, taiwan, …) où il va se montrer fort serviable mais je doute que ce soit ce à quoi vous pensiez .

      C’est dur a comprendre ce choix par rapport au besoin pour nombre de pays client, c’est pas anodin si il a été présenté comme bon marché avec bon retour industriel , de mon opinion certain ont été gravement floué.

      Reply
      1. Dany40

        Tori ….

        Voici quelques fait bien réels et actuels venant de la très connue revue Combat Aircraft … un peu de réalité sur les activités actuelles du F-35. Peut être comprendrez vous que les propos des amateurs du net sur le F-35 sont loin … très loin … de la réalité de terrain aujourd’hui :

        Out of the SHADOWS [SIX Page PDF attached]
        May 2018 Frank Crébas

        “…New jet, new missions
        While technicians have gained valuable experience of turning spanners on the F-35, the four Dutch Lightning II pilots have striven to understand the aircraft from a tactical perspective. ‘We worked on getting a better understanding of how we can execute the D-SEAD [destructive suppression of enemy air defenses] mission — it’s a new mission set the F-35 brings to the RNLAF,’ adds De Smit. ‘Additionally, we have been looking at how we can execute mission concepts that are very familiar to us like close air support [CAS]. The new variable message format [VMF] is the new datalink protocol that we use to talk to ground forces. VMF is fully digital and enables us to send, in addition to voice commands, imagery back and forth to the JTACs [joint terminal attack controllers]. In addition, the synthetic aperture radar can make images from a long distance through the weather. This is a whole new aspect in the CAS mission and will be a game-changer in the dialogue between JTAC and pilot because it offers a new way of finding and verifying targets.’

        Within the detachment, the 323rd Test and Evaluation Squadron (TES) commander Lt Col Ian ‘Gladys’ Knight is leading the way when it comes to Dutch experience with the F-35. ‘In CAS’, he says, ‘VMF gives us options for supporting ground forces in a way we never had in the F-16. Instead of using voice radios and getting eyes on the target using a targeting pod close-in, we’re able to use the SAR to make images of the target area and generate very accurate target co-ordinates. We pass these to the ground forces and confirm a target location using VMF from beyond visual range, assuring that enemy forces are not alerted to our air presence. All the while we can be flying in pretty bad weather with long on-station times. This would have been impossible to do with our F-16s.’…”
        &
        “…While a lot of missions are conducted with the JOTT partners, the Dutch F-35s periodically fly with the 148th Fighter Squadron ‘Kickin’ a$$’, the RNLAF’s F-16 training unit in Tucson, Arizona, to evaluate and validate new tactics. ‘The first time we got to test all these advanced capabilities to their fullest potential was about a year ago, with and against our F-16s in Tucson,’ says Knight.

        ‘The initial scenario was that our two F-35s would escort a four-ship of F-16s across a notional border and protect them against another eight-ship of F-16s simulating a modern adversary. A relatively inexperienced flight leader was in charge of the F-16s on our side and Lt Col Joost ‘Niki’ Luijsterburg, the Tucson detachment commander, was responsible for the adversaries. Up to this point we had only practised these scenarios in the simulators and while we had a decent game-plan, we were all anxious to see how the F-35 would perform in real life. We figured that the F-35’s stealth would keep us out of harm’s way for most of the fight, but that we also need to protect the friendly F-16s, maximize the lethality of their missiles and get them to the target.

        To make this happen, we planned to initially use electronic attack against the adversary F-16s, see if we could avoid having them detect friendly fighters and datalink the location of the hostile aircraft to our F-16s. This way we could use the F-16s on our side to shoot down the initial wave of enemy fighters and keep our own missiles available once the ‘Blue Air’ F-16s had to focus on their target attack. The plan worked flawlessly.

        ‘In the debrief ‘Niki’ told us it was one of the most memorable sorties he had ever flown. Having previously worked in the F-35 program office he was elated to find out how effective the F-35 was, but at the same time he was frustrated by not getting a single shot off the rail against us, while getting killed multiple times. After that sortie it really hit us that the F-35 was going to make a big difference in how we operate fighters and other assets in the Royal Netherlands Air Force.’…
        &
        “…Dogfighting in the F-35…
        …‘The F-35 is a very different aircraft, and it took pilots a while to adjust and figure out how to max-perform it. What didn’t help is that until about 18 months ago we were restricted in envelope, which meant we couldn’t pull as much g as we wanted to, nor fly with high-alpha. It was an eye-opener for all of us when those restrictions were lifted and we finally got to see the full potential. Actually, it was an eye-opener for a lot of adversary pilots as well.’

        The F-35 is far larger than the F-16, and it carries twice as much fuel and three times the payload. ‘Consequently, the F-35 loses energy a bit faster than the F-16 at higher speeds,’ continues Knight. ‘But the slow-speed handling is amazing. The F-35 pilot has the option to continuously point the nose at the adversary, even at ridiculously slow speeds, which is a great capability to have in combination with high off-boresight missiles and a helmet-mounted sight. You need to be careful maneuvering the aircraft at higher speeds, because if you keep pulling back on the stick the aircraft will give you as much alpha as it can, but it will bleed a lot of energy in the process. It’s up to the pilot to recognize when to try to maintain airspeed and energy and when to give that away to prosecute with missiles or guns. I typically tell new pilots that the F-35 sits somewhere in between the F-16 and F/A-18 when it comes to within visual range maneuvering.’

        Knight divulged a little more information about flying basic fighter maneuvers (BFM) in an F-35. ‘When our envelope was cleared to practise BFM we got the opportunity to fight some fourth-generation fighters. Remember, back then the rumors were that the F-35 was a pig. The first time the opponents showed up [in the training area] they had wing tanks along with a bunch of missiles. I guess they figured that being in a dirty configuration wouldn’t really matter and that they would still easily outmaneuver us. By the end of the week, though, they had dropped their wing tanks, transitioned to a single centerline fuel tank and were still doing everything they could not to get gunned by us. A week later they stripped the jets clean of all external stores, which made the BFM fights interesting, to say the least…

        ‘High-g maneuvering is fun, but having high fuel capacity and the ability to carry lots of stores is great too. During the weeks when we were flying BFM we also needed to drop a GBU-12 [laser-guided bomb] on the China Lake weapons range. Back in our F-16 days we’d have had to choose, since there is no way you can BFM with a bomb on your wing, let alone having the fuel to fly both missions in a single sortie. With the F-35, however, this isn’t much of an issue. On one of the sorties, my colleague, Maj Pascal ‘Smiley’ Smaal, decided he would fly BFM and still have enough fuel to go to the range afterwards and drop his weapon. During the debrief, the adversary pilot told us he was confused as to why we went to the range after the fight. When ‘Smiley’ told him that he was carrying an inert GBU-12 the entire time and that he then dropped it afterwards during a test event, the silence on the other end of the line was golden.’…”

        Source: Combat Aircraft May 2018 Vol.19 No.5

        Reply
        1. Dany40

          Je vous soumets ces comptes rendus de mission pour que vous compreniez pourquoi il ne s’agit plus de parler au “futur” … le F-35 dispose aujourd’hui de capacités opérationnelles bien réelles et elles ont éclaté au grand jour sous les yeux du CEMA français durant l’exercice international Atlantic Trident (vous remarquerez l’immense silence sur cet exercice alors qu’on aime à parler du F-35 d’habitude pour le dénigrer).

          S’il reste des zones de doute sur le F-35, elles ne sont plus du tout sur ses capacités opérationnelles spécifiques. On peut encore douter sur 2 points :

          – Le coût d’utilisation du F-35 qui devra baisser (et aussi son coût d’achat qui bien qu’en très bonne voie doit confirmer).
          – Le degré de pertinence du concept F-35 dans les forces militaires … c’st à dire qu’elle proportion d’avion de ce type est nécessaire pour maintenir la capacité d’action d’une flotte face aux défis à venir.

          Tout le reste, c’est comme dans les mois passés, du bashing aveugle sans aucun sens.

          Reply
      2. tori

        J’ai déjà eu l’occasion de vous reprendre sur vos copier/coller trop long , une synthèse, un lien pas besoin de plus, c’est l’espace commentaire si tous le monde fait comme vous ça devient imbuvable. D’autant plus que l’article recopié est en anglais, alors quoi il n’y a pas un seul journal francophone qui a grâce à vos yeux ?
        Peut être devriez vous proposer à Portail-aviation vos services pour la rédaction d’un article sur “les réels capacitées opérationelles du F35”
        vous pourrez enfin en parler dans les commentaires sans faire du hors-sujet.
        Et par pitié la posture victimaire “…alors qu’on aime à parler du F-35 d’habitude pour le dénigrer” , “bashing aveugle” , vous vous abstiendrez sur un article qui revient factuellement sur les déboires du programme c’est indécent.

        Reply
        1. Dany40

          Ce n’est pas de ma faute si aucun média francophone ne fait le boulot … Traduire des retours d’expérience de pilotes devrait pourtant être une évidence quand on parle d’un avion.
          L’article de Combat Aircraft est beaucoup plus long … Je n’ai fourni qu’un extrait !!
          Je soupçonne que le contenu vous dérange plus que la taille du texte. Lorsqu’on veut à tout prix nier la réalité des capacités opérationnelles du F-35 ce type de faits dérange.
          Pour rappel le général Lanata a parlé en langue française lorsqu’il a vanté les capacités opérationnelles du F-35 après ce qu’il avait vu durant l’exercice Atlantic Trident.

          A l’évidence vous avez du mal avec certaines réalités même écrites en français …

          Reply
      3. tori

        “Lorsqu’on veut à tout prix nier la réalité des capacités opérationnelles du F-35…” “A l’évidence vous avez du mal avec certaines réalités…” ? Vous surinterprétez mes propos, j’essaye de dire qu’il doit démontrer ses capacités en opération face à une vrai défense. Au passage belle répétition. En faite pour l’essentiel je ne fais qu’appuyer sur vos procédés rédactionnels.
        » le F-35 s’impose aussi en référence en terme de capacités opérationnelles… » , c’est du même acabit que de dire “le F-35 c’est le meilleur” , non seulement c’est obscur au possible mais surtout ça dénote une sacré subjectivité.
        et quand je le sous-ligne vous y répondez sans y répondre , 200 lignes ad nauseam. C’est quoi l’objectif derrière signifier qu’il y a du bashing si ce n’est prêter un comportement irrationnel général et vous poster en tant que voix de la raison ?
        Pour ce qui est des médias-francophone qui ne traite pas l’info je suis persuadé qu’il y a bien quelques sites amateurs qui seront heureux qu’on leur apporte des articles prêt à publier, après tant de temps passé à murmurer dans les commentaires il est peut être temps de monter sur l’estrade. Vu la pléthore de commentaire de vous traitant du F-35 que l’on trouve j’en déduit que vous avez le temps. Sérieusement qu’es ce qui vous retiens ?

        Reply
  7. Laurent Simon

    En ce qui concerne le type de projets : s’il s’agit de “Cost plus”, ce n’est pas une variante de ‘forfait’ (‘fixed price’) , mais une variante de ‘régie’. Extrait du PMBOK, v5, p 363 : “Les contrats à coûts remboursables peuvent également comporter des clauses prévoyant l’intéressement pour les cas où le vendeur dépasserait, ou n’atteindrait pas, les objectifs définis, tels que les cibles concernant les coûts, les délais ou la performance technique “.
    Il y a 3 sous-types de contrats, tous trois commençant par ‘Cost plus’. Celui qui semble correspondre ici est ‘Cost plus incentive fee contract’ (CPIF), “l’acheteur et le vendeur partagent tous deux les écarts [de coûts] sur la base d’une formule de partage des coûts préalablement négociée, par exemple un partage 80/20… ” (p 364)
    Et si Bogdan a changé vers un contrat de type forfait : “Fixed price incentive fee (FPIF)” (comme dans le contrat des ravitailleurs Boeing KC46)alors il y a une notion de prix plafond, “… tous les coûts dépassant ce prix plafond sont supportés par le vendeur …” (p363). Mais il ne me semble pas que ce soit le cas avec Lockheed ???

    Je me demande donc s’il ne s’agit pas plutôt de rester dans un contrat en régie, mais en passant de CPFF (cost plus fixed fee contract) ou CPAF (cost plus award fee contract) (initialement) à CPIF (actuellement), ce qui imposerait désormais un partage des coûts “sur la base des performances réelles du vendeur”.

    Reply
  8. Laurent Simon

    Merci pour cet article, déjà très documenté.

    Mais il y a une incohérence de dates entre “Dès Février 2010, la nouvelle équipe estime qu’un retard de 30 mois sera nécessaire pour compléter la phase de « SDD » (System Development and Demonstration ). Au passage; le programme sera mis en période probatoire pendant plus d’un an, menacé de suppression pure et simple.” et ce que vous écrivez plus haut (décision du général Bogdan en 2012).
    Il ne s’agit alors pas d’une nouvelle équipe mise en place par Bogdan ?

    Reply
  9. Dany40

    https://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/monograph_reports/2007/MR719.pdf

    Je vous laisse lire ça … regardez bien les dates … 😉

    Reply
  10. F35

    Moi j’ai 35 ans donc j’aime bien le F35 🙂

    Reply
  11. Pingback: Défense européenne : Une nécessité géostratégique – Bureau de Stratégie et de Défense – Sciences Po Lyon

  12. Pingback: Revue de presse alternative du 25 septembre 2023 | Le Saker Francophone

Leave a Reply

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2018 © Tous droits réservés "Portail Aviation - LPPA".