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Bruno ETCHENIC

Bruno ETCHENIC

Informaticien de profession, créateur du blog portail-aviation en 2012. Ancien rédacteur des actualités du magasine Air Fan

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19 Comments

  1. Lukycold

    Il lui reste encore une chance de gagner en dogfight contre un A10. On lui enlèvera (A10) un moteur et une aile pour qu’il vole en mode dégradé.

    Par contre avec un F15 il faut lui enlever les deux moteur sinon pas glop pour le F35.

    C’est vraiment un fer à repasser ce truc!

    Lukycold

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  2. sepecat

    Eh ben… un pavé de plus dans la marre du F-35 qui commence à être bien remplie.
    J’ai une pensée émue pour nos amis Belges qui envisagent l’acquisition de cette belle “bête”. Une suggestion, peut-être, pour rendre l’engin plus efficage : assurer sa protection par des F-16. Ce serait finalement une solution viable pour tous ceux qui sont tombés dans la marmite F-35 mais n’ont pas les moyens de se payer le F-22 qui doit le protéger.
    Pensée émue également pour le Canada et pour les autres pays ayant déjà succombé aux sirènes US (pardon… aux commerciaux US),
    Tous ceux qui ont eu le bon goût d’alerter sur les dérives de cette acquisition, et je pense notamment aux opposants canadiens, doivent se régaler (ou pleurer… tout dépend de la dose d’optimisme dont ils feront preuve).
    Même s’il se trouvera toujours des quidams pour trouver sur la France fait cavalier seul et que le Rafale nous coûte cher (ils reste encore beaucoup à prêcher sur ce point…), j’avoue être ravi que nous n’ayons pas embarqué dans la galère F-35.
    Mais bon… il paraît, vu de l’étranger, que c’est une forme d’arrogance propre aux Gaulois.

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  3. Arthur 25

    Sachant que le f35 était un f 35A , s ils avaient testé le f35B , le pilote aurait démissioné et tiendrait un blog depuis un camion de pizza maintenant 😉 .trêve de plaisanteries si la furtivité ne sera pas son principal avantage ( nouveaux radars , osf …) ,son manque de manœuvrabilité ne sera pas son principal défaut ( agilité des nouveau x missiles ,contre mesures ng ,et brouilleurs).

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  4. CB

    Merci pour ce très bon article.
    concernant le comparatif F16 F35, je croyais que la poussée du réacteur du F16 était de 12,5 tonnes avec PC . Ce qui donne en charge un rapport poussée/masse supérieur à 1 pour le F16 en charge normal.

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    1. Bruno ETCHENIC

      Bruno ETCHENIC

      Je m’excuse, je me suis complètement emmêlé les pinceaux sur les chiffres. Je les ai donc supprimés. L’article étant déjà très long et comme cela ne changeait rien à la conclusion… J’avoue avoir eu un petit manque de courage à refaire cette partie. Merci beaucoup pour votre vigilance en tout cas.

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  5. RBS

    Très bon article, merci.
    Mais qu’avez-vous contre les Xantia ??

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  6. Grincheux

    C’est dommage de ne pas avoir traduit la première phrase du rapport et de ne pas en parler, comme la majorité des critiques du F-35. Parce que cette phrase permet réellement de comprendre de quels tests il s’agit et pourquoi la conclusion que vous tirez de ces tests est pour le moins incorrecte.

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    1. Bruno ETCHENIC

      Bruno ETCHENIC

      C’est surtout dommage de ne pas avoir lu cet article en entier avant d’émettre une critique. L’introduction du rapport est expliquée dans l’article, il s’agit du contexte. Pour le reste, c’est une analyse. Durant 5 pages sont expliqués à quel point et pourquoi le f35 n’est pas agile. Maintenant, ici on peut tout à fait débattre, donc si vous avez capté une subtilité qui nous aurait échappée et qui modifierait la conclusion de cet article, je vous invite à les donner.

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      1. Dany40

        Je suis totalement ébahi par les massives charges que la sphère internet mène contre le programme F-35.
        On arrive à considérer comme un échec un avion qui n’est même pas encore rentrer en phase opérationnelle … un véritable délire.

        Ce qui est pour moi intéressant … et pas assez relevé je trouve … c’est que le F-35 cristallise autour de lui la querelle idéologique entre ceux qui croient au “Tout BVR et missiles” à travers la doctrine nommée “5ème génération” et ceux qui trouvent que cette vision est une hérésie (comme cela l’a été pour le F-4)

        Pauvre F-35 ?? oui et non. Car l’autre incroyable raison improbable de l’acharnement contre cet avion c’est le coût du programme … et voila qui est plus intéressant : Oui le programme a couté une fortune (et c’est pas fini ..) et oui il ne sera prêt à 100% que vers 2025.
        OUI la gestion du programme a été mauvaise … Techniquement d’abord par l’utilisation de la méthode de “concurency” (simulation informatique) plutôt qu’une méthode plus classique. Mauvaise aussi dans la gestion catastrophique des relations entre Lockheed et le Pentagone.

        Mais penser que l’avion qui va sortir de tout cela ne sera pas performant pour remplir sa mission c’est ne pas vouloir voir ce qui arrive à l’horizon 2025/2030.
        Je peux comprendre qu’on s’interroge sur l’hallucinant défi que le F-35 représente à travers la révolution technologique et idéologique du combat aérien qu’il incarne. Incarner la plateforme centrale d’une doctrine s’appuyant sur des systèmes d’armes et des technologies de pointe pas encore existant … voilà le deal improbable imposé à un avion devant être au final en plus multi rôle.
        Mais aujourd’hui les systèmes d’armes et les technologies sont là …Pour parler du sujet crucial des missiles, le tout dernier AMRAAM (portée et létalité accrue par rapport au modèle D déjà très performant) est là … et les capacités d’automatisation de situation awereness et de furtivité augmentent massivement la létalité de l’arme missile en permettant un tir maitrisé et pré-calculé tapant bien plus efficacement dans la “Kill box” de l’arme.

        Mais plus incroyable … la défiance absolue des critiques envers la furtivité. Au delà de l’oublie du fait que cette dernière est bien plus décisive du fait de permettre de “voir l’autre le premier” que du fait de ne “pas être vu”, il y a un déni du choix tactique de toutes les nations technologiquement capables. Militaires, ingénieurs et experts russes, chinois, indiens, japonais, américains croient fermement en ce concept … Et en France ??? Regardons le SCAF, le drone de combat franco-britannique annoncé comme devant posé les bases de futurs avions avec pilote …. oui vous avez bien vu il est furtif …. A l’évidence les ingénieurs de Dassault et BAE systems croient eux aussi fermement à l’efficacité dans le temps de la furtivité.
        Pour conclure … on nous parle souvent des fameux radars AESA censés éliminer la capacité de furtivité … le programme F-35 a commencé en 1996 : Northrop Grumann pionnier en radar AESA et fournisseur des système radars du F-35 en était en 1998 à sa 5ème génération de radar AESA … Croyez vous sérieusement qu’ils n’ont pas testé leurs systèmes face à ces radars ???

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        1. Bruno ETCHENIC

          Bruno ETCHENIC

          Ébahi vous pouvez l’être… Nous ne représentons pas l’ensemble des commentaires négatifs sur cet avion mais nous étayons nos propos. Concernant la furtivité, c’est clair que c’est mort d’avance. Pour sûr un avion plus discret dispose d’un avantage, et ce n’est pas pour rien qu’éffectivement des travaux sont menés en ce sens, aussi bien en France qu’à l’étranger. Il y a par contre une donnée à prendre en compte, c’est l’amélioration dans le temps des capacités de détection adverse, et le fait que la cellule des avions conçus comme étant passivement furtif n’évoluera pas. Les système de détection infrarouge ou proche de l’infrarouge peuvent déjà détecter des appareils à une distance respectable. Le track before scan des radar AESA, et surtout lié à une grande capacité de calcul associé à ses radar permettent déjà de rendre le travail de dissimulation compliqué. S’associe à cela différentes techniques comme des modes radar capables de détecter la trainée des avions. C’est déjà en cours d’étude rien qu’en France, et cela sortira “si besoin”.
          Un avion discret c’est bien, mais tout miser sur la discrétion radar au mépris de la discrétion infrarouge, surtout au prix des sacrifices que cela induit en termes de coût et de capacité opérationnelle.

          La furtivité de demain, ce sera l’hypervélocité. Si même un avion arrivant à mach 6 à très haute altitude sera au final peu discret, il sera tellement rapide que même si nous avions les moyens de l’intercepter l’humain est obligé d’être sortie de la boucle de décision, sans quoi aucun engagement ne sera possible. C’est là le futur choix des décideurs, qu’ils soient en russie, aux USA, et même en France dans les projets les plus amonts.

          Le F-35, F22 ou même B2 et F-117 ne sont pas invisibles, loin s’en faut, mais sont plus difficiles à trouver. Deux F-117 furent touchés, dont un abbatu en 1999 par un système anti aérien d’origine russe et pourtant relativement dépassé (car travaillant dans les larges bandes). Si une guerre devait éclater aujourd’hui avec l’utilisation massive d’avions dits “furtifs” alors les stratégies et tactiques de défense s’adapteraient. Si en 1991, l’utilisation d’une telle technique était un “game changer” aujourd’hui ce n’est plus le cas.

          La recherche d’une furtivité absolue n’est plus à l’ordre du jour, ou tout du moins n’est plus LA priorité. Plusieurs officiels, dont le chef de l’US Navy ont abondés en ce sens. Et préfèrent des vecteurs plus simple, mais tirant des munitions à plus longue portée. Alors si même eux le disent…

          Aujourd’hui le F-35 et sa furtivité sont principalement une arme marketing, et il faut dire que dans l’esprit du grand public, le terme “furtif” marque les esprits. Les opérationnels connaissent les avantages de ce que cela permets, mais le dogme du tout furtif est déjà bel et bien révolu.

          Les américain peuvent profiter pendant un certain temps d’avoir en face d’eux des avions de génération inférieures, mais lorsque les ennemis potentiels s’équiperont en masse de SU-30/35, T50 et autre, et ne ne parlant que des moyens de détection aéroporté, alors la donne changera.

          Concernant les missiles, il est tout aussi illusoire de croire que les NEZ largement augmentées sont des zones qui assure un 100% de kill. C’est surtout une zone dans laquelle le missile ne pourra pas se faire physiquement “larguer” par sa cible, et conservera une énergie suffisante pour aller taper n’importe où, quelle que soit l’évasive tentée par l’adversaire. Mais en aucun cas l’utilisation de tactiques ou de brouillage n’entrent ici en ligne de compte.

          J’ai en mémoire un exercice Join Warrior en Ecosse ou des Typhoon, bien qu’ayant repérés des Rafale, n’arrivaient pas à les “accrocher”, et ne pouvaient donc tirer sur eux (le boulot propre de SPECTRA, Evitement des Conduite de Tir), donc dans un engagement réel, ça en serait parti à la mailloche.

          De toute façon, et de parole de pilote, l’éventualité du BFM n’est pas à jeter à la poubelle, et n’est certainement pas has been comme le voudraient les pourfendeurs du tout technologique, et du first see, first kill qui, si il donne un avantage certain, ne décide pas de l’issue du combat.

          Le combat aérien au sens plus large, est loin d’être une science exacte.

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          1. Dany40

            Merci pour cette réponse bien argumentée.

            Que ce soit clair je ne dis pas que la Furtivité est une solution absolue … comme vous le dites à raison le combat aérien est complexe.

            Mon propos est de dire que les spécialistes des principales nations pensent que cet avantage va rester pertinent encore pendant un bon moment. Je ne crois pas qu’ils croient à “l’invisibilité” … ils croient plus je pense à la réduction induite de la signature radar qui permet de voir avant d’être vu.
            Et dans cette même logique je ne pense pas que les senseurs IR viennent bouleverser cela. Leurs portées sont inférieures à celle des radars, ils sont soumis aux conditions climatiques et ne sont pertinent qu’à 60% de leur portée annoncée selon certains experts (ils sont vraiment efficaces si on arrive dans le dos de l’ennemi donc face à la chaleur émise par ses tuyères). Dépendre d”un senseur vous forcant à vous approchez d’un avion optimisé pour vous voir et vous abattre en BVR me parrait tactiquemet discutable.

            Je vous rejoins tout à fait sur le côté hollywoodien du terme “Furtif” … c’est de la discrétion plus que de l’invisibilté. Je m’étonne par contre qu’on parle de l’évolution des technologies de senseurs, sans imaginer que la “furtivité” le aussi est une technologie qui peut progresser … La furtivité du programme OXCART de 1960 n’a rien à voir avec celle du F-35.

            Je vous rejoins aussi sur votre exemple des problèmes pour “accrocher radar” une cible … Il est évident que le F-35 est conçu pour être difficile à accrocher et son système DAS est censé lui donner des capacités nouvelles pour accrocher l’ennemi …. l’efficacité sera à voir bien sûr.

            Mais autant il est raisonnable de relativiser l’usage de la furtivité … autant il faut relativiser l’usage du Dogfight. Comme l’explique bien certains pilotes le dogfight reste peu probable mais possible dans une situation de combat 1 contre 1. Par contre, dans un combat impliquant plus d’avions c’est presque inimaginable … Venir en combat canon dans un engagement multiple moderne est de l’ordre du suicide. Cette remarque me parait pertinente quand on pense au fait que le F-35 est conçu pour agir en équipe, fournissant une complémentarité accrue des avions de l’escadrille entre eux.

            Par contre vous opposez la volonté de tir longue distance et la furtivité …. ce sont 2 aspects complémentaires de la même doctrine pourtant.

            Pour finir, il y a comme vous le dites à quantifier l’opposition. Je m’étonne toujours que l’on extrapole sur une possible future capacité ruse ou chinoise. On sait que les russes vont acheter moins de T-50 que les USA n’ont de F-22 … cette opposition compétente va être limitée en effectifs. Quand aux chinois, attendons qu’ils mettent en opérationnel un de leur fabuleux programmes .. pour l’instant leurs avions 5 gen sont si aboutis qu’ils achétent du Gen 4+ aux russes.

        2. scrominus

          cet avion n’est effectivement pas encore en phase opérationnelle mais il est déjà en production de quasi série
          c’est aussi cela qui fait rire, lancer la production et livrer (à l’étranger) des avions qui sont encore loin d’être opérationnels
          c’est quand même enorme

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          1. Dany40

            Le truc c’est que c’est loin d’être une première … Le F-16 quand il a été livré au début de son histoire étant loin d’avoir la totalité de ses capacités

  7. Rémi

    N’empêche, les évolutions technologiques du soft ne changeront pas la façon de voler du F35 qui dépend surtourt du hard. On peut essayer d’installer windows 8 sur un PC 486 des annéees 90, ça n’en fera pas une bête de course.
    Vu les nombreuses modifs de dernière minutes (renforcement, déplacement de la crosse…) l’avion a pris du poids et dégradé ses perfos à chaque fois, à tel point qu’il ne respecte plus le cahier des charges. Un nouveau soft ne va pas lui faire perdre ses kilos.
    De plus, un avion hypersophistiqué, est vulnérable en opérations, surtout s’il y fait chaud et qu’il y a du sable (le revêtement furtif est-il à l’épreuve du sable ?). On n’a pas vu d’ailleurs que le remplissage de son carburant devait se faire à froid, les citernes de Nellis AFB ayant été peintes en blanc ? C’est pas risible ?
    On ne compte plus les déboires techniques qui sont signes d’un mauvais concept de départ.
    Pour éviter trop de dérives, on bricole et les spécifications sont revues à la baisse, classique.

    Le rafale a échappé à ça, malgré son cahier des charges ambitieux. Il faut se rendre à l’évidence, le rafale fait ses preuves… Mais je ne suis pas béat pour autant, en France, on sait faire aussi de belles boulettes (EPR).

    On rit des déboires du F35 et on espère en secret que cela fasse le bonheur de Dassault. Peut-être que certaines armées vont finalement décommander leurs F35 et acheter du rafale… On rêve tout éveillés, il n’en sera même pas question.
    D’ailleurs, le F35 n’a pas été conçu pour être un avion efficace mais pour affaiblir l’industrie aéronautique européenne. Et là, objectif atteint.
    Ils sont malins les ricains, ils ont même réussi à vendre leur purge aux japonais et aux israëliens, qui se félicitent d’avoir un avion de 5ème génération. Je ne pense pas que les balles de kalachnikov fassent la différence entre 4è et 5è génération…

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    1. sepecat

      “On rit des déboires du F35 et on espère en secret que cela fasse le bonheur de Dassault. Peut-être que certaines armées vont finalement décommander leurs F35 et acheter du rafale… On rêve tout éveillés, il n’en sera même pas question.”

      Tout à fait exact.
      La probabilité de voir, par exemple, la Perfide Albion convertir ses commandes de F35 en Rafale est à peu près aussi plausible que de voir le Pape promouvoir le préservatif.
      Ceci dit, il en va des relations géopolitiques comme de la marée… ça s’en va et ça revient (comme le proclamait un célèbre chanteur Français au courant).
      Il est donc toujours possible qu’un client vraiment mécontent et/ou un changement de gouvernement ait pour effet de faire passer les US pour des fumistes et n’entraîne des réorientations de commandes.
      Peu probable, mais le pragmatisme veut que les alliances d’un moment ne soient pas forcément celles qui prévalent à T+1.
      Côté Canada, les caribous sont toutefois tellement inféodés aux US que je les vois mal abandonner leur F35.
      Itou pour les British.
      Par contre, d’autres pays en passe de renouveler leur flotte militaire, notamment en Europe, pourraient y réfléchir à deux fois sous la pression de leurs opinions publiques et réviser leurs positions précédentes (le lobying du constructeur étant là aussi flagrant).
      Si on reste réaliste, toutefois, la plupart des pays ayant commandé le “MUST” qu’est censé être le F35 n’auront probablement pour seule option viable que la réduction du nombre d’appareils, en lieu et place de l’annulation pure et simple au profit d’un autre engin, Rafale ou autre.
      Et pour mémoire, on rappellera simplement ce que Churchill dit en son temps à de Gaulle :

      « De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt ! Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains ! Quand nous aurons à choisir entre le continent et le grand large, nous choisirons toujours le grand large ! »

      Tout est dit.

      Reply
      1. Rémi

        “Côté Canada, les caribous sont toutefois tellement inféodés aux US que je les vois mal abandonner leur F35.”
        Peut-être pas, à mon avis, le meilleur choix pour eux serait de choisir un F18 modernisé… Il faudrait juste convaincre les partisans du F35 qu’abandonner un “génération 5” pour un “génération 4” ne serait pas un retour en arrière.

        Reply
  8. Dany40

    La citation de De Gaulle est bien vue 🙂

    Reply
    1. sepecat

      Faut avouer que le “Grand Charles” connaissait très bien les Anglais et les Américains… et sa confiance en eux était plus que relative.
      Pour mémoire, de Gaulle avait connaissance des projets anglo-américains concernant la mise sous tutelle pure et simple de la France post guerre 39-45, avec émission d’un “dollar” français.
      Pour ceux que le sujet intéresse, différents articles traitant de ce point sont disponibles sur le web, dont cette url :

      https://www.les-crises.fr/pourquoi-de-gaulle-refusa-t-il-toujours-de-commemorer-le-debarquement-du-6-juin/

      Extrait :

      “Charles-de-Gaulle : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne !

      Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.”

      nb – AMGOT = « Allied military government for occupied territories », gouvernement militaire allié pour les territoires occupés.

      Peu de gens ont conscience aujourd’hui de ce qui nous a été évité par de Gaulle et certaines autres figures historiques à forte personnalité, tous bords politiques confondus, car croire naïvement que les US sont à cette époque venus pour nos beaux yeux relève d’une vision plus que bisounours du monde…
      De fait, lesdits US avaient déjà commencé à distribuer leur monnaie parallèle et comptaient bien mettre tout le monde sous leur coupe.
      De Gaulle ne l’oublia jamais et la France aura été l’un des rares pays, sinon le seul, à avoir viré les bases de l’OTAN.
      Il savait parfaitement pourquoi il le faisait.
      J’ai par ailleurs souvenir d’un entretien télévisé avec Henry Kissinger, lequel reconnaissait expressément devant la caméra que les Etats-Unis avaient été très loin dans leur tentative de déstabiliser la France.
      Sans virer parano, et si l’on y regarde de plus près, les entraves mises par lesdits US dans la vente du Rafale trouvent encore une bonne part de leur fondement dans ces décennies de rapports amis / ennemis.
      La mise en place des forces stratégiques, l’acquisition de l’indépendance nucléaire et le passage au statut de pays disposant de la force de dissuasion n’étaient pas vu d’un très bon oeil, doux euphémisme, par Washington. Tout ce qui put être entrepris à l’époque pour contrecarrer les projets de de Gaulle fut mis en oeuvre de l’autre côté de l’Atlantique.
      Apparemment sans résultat probant.

      Reply
      1. Rémi

        Il est vrai que du côté américain, les français ont toujours été vus comme une mouche dans le potage. Limite communistes. C’est certainement pour cette raison qu’ils ont favorisé la création de l’Europe. Une Europe tournée vers l’OTAN, dirigée pas les allemands et les anglais plus dociles. Les USA ont toujours combattu la création d’une entité méditerranéenne (France, Italie, Espagne, Grèce, Maghreb…) car moins contrôlable.
        La France est carrément entre les deux cultures, cela remonte à loin. On a réussi une cohésion nationale à la frontière latine-franque. Avec l’Europe et la mondialisation, on adopte des règles anglo-saxonnes extrèmement pénalisantes pour notre culture et notre industrie.
        Mais on s’éloigne du sujet F35…

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